La vie vous connaissez ?

Sacrée formatrice, n'est-ce pas ?

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Et bien, au début je vous aurais pas vraiment dit ça. 

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Âpre,

rude,

désespérante,

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voilà une définition plus juste que je plaçais.

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Et en même temps, je le reconnais aujourd'hui elle m'a permis d'accompagner au plus juste les autres. J'ai pas tout connu, mais je sais ce que c'est que d'avoir perdu espoir, les mal-être inexpliqués, récurrents, soudains, les idées noires, le renoncement, d'essayer des choses,

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encore et encore

encore et encore

encore et encore

 

et de retomber. 

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"Alors c’est rien, c’est la fatigue
Si on a peur encore du noir
Si on se cache, si on s’endigue
Dès demain, on retournera voir"

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Loïc Lantoine

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Ce qui m'a sauvé ? Ce petit "je ne sais quoi" qui a cru que quelque part dans cet environnement sombre, j'allais bien finir par trouver la lumière, ce petit "je ne sais quoi" qui continuait à me soulever même si je n'avais plus la force de continuer.

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Ce petit "je ne sais quoi" avait raison.

En plus d'un processus de guérison, de résilience que j'ai accompli, pas à pas,

c'est aussi la capacité à déployer mes ailes, grandes, mes potentiels, hauts, que j'ai réalisée.

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Les grandes phrases obscures comme quoi nous sommes créateurs de nos vies, autrefois agaçantes, prennent tout leur sens maintenant.

l'important est qu'en plus du sens, c'est aussi les preuves qui se manifestent dans mon quotidien.

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C'est pourquoi, au titre d'"être humain" je ne peux que comprendre et ressentir ce qui se déroule pour une personne que j'accompagne en psychothérapie, ajoutant à la technique, la valeur inquantifiable du vécu.

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J'étais en vie, je suis maintenant vivante.

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La différence est grande !